Pierre Bonhomme (1803 – 1861) fut un prêtre catholique français d’une grande ferveur et d’une immense compassion.

    Dans cet article nous vous disons son dévouement aux plus démunis et son action infatigable pour l’éducation et la santé dans le département du Lot.

    Béatifié par le Pape Jean-Paul II en 2003, il est présenté comme un modèle de foi et d’espérance pour le monde d’aujourd’hui.

    Pierre bonhomme, un infatigable curé

    Une jeunesse marquée par la Foi

    Pierre Bonhomme naît en 1803 à Gramat, dans une pieuse famille artisanale.

    Dès son plus jeune âge, il se distingue par sa piété et son désir de servir Dieu. Il entre au séminaire de Cahors à l’âge de 15 ans et est ordonné prêtre en 1827.

    Un inlassable prédicateur

    En 1832, à son arrivée à Gramat, Pierre Bonhomme se révèle être un prédicateur né.

    Après les bouleversements de la Révolution Française, il fait preuve d’un infatigable dynamisme pour réévangéliser les campagnes du Lot : on le surnomme le « missionnaire en Quercy ».

    Il prêche en patois et avec fougue à travers tout le département, jusqu’à ce que, en 1848, il perde définitivement la voix suite à une maladie du larynx.

    Avec l’abbé Caillau, il participe également à la restauration du pèlerinage de Rocamadour.

    L'abbé Pierre Bonhomme
    Notre-Dame du Calvaire

    Les Sœurs de Notre-Dame du Calvaire

    Lorsque Pierre Bonhomme veut bâtir un hospice, il a besoin d’une communauté religieuse pour l’administrer.

    Il forme quatre gramatoises pour être religieuses et, en 1834, naît la Congrégation des Sœurs de Notre Dame du Calvaire.

    Elles seront vite suivies de beaucoup d’autres puisqu’à la mort de Pierre Bonhomme, elles seront deux cents.

    L’hospice est d’abord installé dans une petite maison au centre de Gramat, puis dans un premier couvent (qui deviendra finalement L’Oustal, maintenant destiné à l’hébergement de groupe) avant que ne soit finalement édifié le Grand Couvent (qui sera terminé après la mort de Pierre Bonhomme).

    La congrégation ne cessera de se développer. Aujourd’hui elle compte cinq communautés en France et elle a pris son essor à travers le monde : en Amérique du Sud (Brésil, Argentine), en Afrique (Côte d’Ivoire, Guinée Conakry, Burkina Fasso) et en Asie (Philippines, Vietnam).

    Une action infatigable pour l’éducation et la santé

    L’action de Pierre Bonhomme ne se limite pas à la sphère religieuse : il prend également en charge les questions sociales, s’attaquant à la misère qui frappe une grande partie de la population.

    L’éducation

    Il fonde deux collèges de garçons, un à Gramat et l’autre à Prayssac.

    Pour les filles, il crée le groupement des « Enfants de Marie » à Gramat.

    Les aliénés

    Il envoie des sœurs à l’hôpital psychiatrique de Leyme.

    Le Docteur Jean-Pierre Falret, lui aussi originaire du Lot (il est né à Marcillac-sur-Célé et a été élève au collège de Cahors) est psychiatre à la « section des idiots » de La Salpêtrière, lorsqu’il confie à Pierre Bonhomme un asile de jour pour aliénées. Cet établissement existe toujours sous le nom de Foyer Falret.

    Les malentendants

    Sensibilisé par son handicap, Pierre Bonhomme créé la première école pour l’éducation des sourds à Mayrinhac-Lentour.

    Il envoie aussi des sœurs à Paris pour fonder un asile pour sourdes-muettes, qui sera ensuite transféré à Bourg-la-Reine (aujourd’hui l’EAM Pierre Bonhomme).

    Un héritage durable

    On le voit, Pierre Bonhomme fut un véritable apôtre de la charité dans le département du Lot, et au delà.

    Son dévouement aux plus démunis, son action infatigable pour l’éducation et la santé, et ses qualités humaines exceptionnelles font de lui une figure exemplaire de la foi chrétienne.

    Son héritage continue de vivre à travers l’œuvre des Sœurs de Notre-Dame du Calvaire et des institutions qu’il a fondées.

    Le grand couvent de Gramat

    Le lieu

    Le Grand Couvent de Gramat a été bâti jusqu’en 1871 par les Sœurs de Notre-Dame du Calvaire.

    Dans un parc de 9 hectares, un bâtiment construit en U forme un cloître majestueux. Une des ailes abrite la chapelle.

    Aujourd’hui les sœurs continuent d’occuper les lieux.

    Depuis 2015, elles ont confié à une association laïque la mission de gérer et de développer l’activité d’hébergement du lieu.

    Le lieu dispose de 39 chambres et d’un restaurant.

    L’ancienne ferme du couvent est proposée comme lieu de réception et de séminaire.

    Enfin l’ancienne grange est devenue un lieu très actif pour exposer des artistes : photographes, peintres, sculpteurs…

    Pour vous…

    C’est un bel endroit empreint de la sérénité d’un établissement religieux.

    Vous pouvez librement découvrir le parc, le cloître et vous recueillir dans la chapelle.

    Le restaurant est une belle table lotoise qui vous accueille le midi et le soir, avec une cuisine authentique élaborée à partir de produits régionaux frais (réservation obligatoire).

    Vue générale du gîte

    Tout proche de Gramat, nous proposons aux voyageurs une autre forme d’hébergement avec notre gîte ouvert tout au long de l’année.

    Si vous venez séjourner chez nous, vous pourrez aller découvrir le Grand Couvent, un lieu empreint de sérénité et porteur de l’âme du Bienheureux Pierre Bonhomme et de la congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Calvaire qu’il a créée.